Pour l'engagement ...

Bonjour a tous!! Cool le nouveau forum !!

Je viens de suivre le conseil de Ludvig et c'est pourquoi vous vous retrouver ici en train de lire mon message de merde !!! Mais ne vous inquiéter pas, j'ai mieu pour vous, pour ceux intéréssés par la politique!! Attention accrochez-vous, voila un texte écrit par mon prof d'histoire

Citation :

Pour l’engagement.

Sur deux modes différents l’affliction de l’élection de Nicolas Sarkozy nous saisit. N’en prenons que deux, même si les circonstances, le discours et les premiers actes et tout ce que nous pouvons subodorer, pourraient nous en voir cent et mille [tant que l’on reste entre partisans une longue pelote mortifère et terrifiante se déroule le long de nos pattes contrites par le suffrage universel – et qui pour nous arrêter dans la complaisance de la condamnation de notre jury alors réuni dans le douillet d’un salon entre amis déjà convaincus ?]. N’en gardons que deux, à cet instant, à notre endroit, à cet écrit, même si plus serait nécessaire quand je ne peux que penser à ceux qui seront les futurs sacrifiés de la France qu’il veut présider [il nous faudrait aussi nous extraire du champ des victimes, se décontaminer des reports trop faciles à l’encontre manipulée des faibles et opprimés, hors des fantasmes où la nouvelle bonne conscience de N S pourra nous proposer des solutions magiques faites d’arithmétique et de grammaire à l’efficacité redoutable pour ceux là même aux quelles étaient censées être destinées].
Du premier mode d’affliction je veux retenir le désengagement des experts convoqués au commentaire dans la série des débats. Il me serait si facile de renvoyer dos à dos les chroniqueurs, les intellectuels, les journalistes, tous aux talents divers reflets de la pluralité louée d’une démocratie si bien installée, tout en étant finalement rassemblés dans ces lignes par la tiédeur de leurs prises de position quand il fallait décider de ce qui était en train de se passer en France, mais je n’y trouverais qu’une forme atténuée de la radicalité et un peu trop de dérision qui ne nous ferons pas avancer de beaucoup. En revanche, je ne peux leur laisser le choix de disserter sur le futur nouveau président comme s’il s’agissait d’un problème comptable entre droite et entre gauche. Ni. Sark. n’est pas cette droite que l’on connaissait sous les traits récents d’un bonhomme Chirac malhabile avec 82% des suffrages, un peu fier tout de même mais impérieux et magnanime dans la délégation des pouvoirs. La nouvelle nouvelle droite a de la cohérence qui nous fera plus encore réfléchir et nous donnera plus de mal encore à la combattre. Mais est-ce encore la droite comme nous avons appris à la connaître en lisant René Rémond ?
Car il faut le dire encore et pour le toujours où le pouvoir sera à lui, le président si largement élu est en train de transformer ce que l’on appelait habituellement « la droite » en un mouvement autoritaire, sectaire (ses conseillers en communications paraissant juste avoir traversés l’Atlantique pour lui indiquer les méthodes offensives des prédicateurs évangélistes étasusniens), en une mécanique brutalement réglée sur des valeurs qui ne pourront satisfaire que les plus forts (quand on rêvait tous d’une société où la fin du politique serait une aussi histoire d’amour ), en un brusque décompte des culpabilités de ceux qui ne servent pas son dessein. Il faut le dire encore que Sarkozy n’est pas de l’habitude de la droite d’alternance entre les deux hémisphères du centre. Il est une autre droite comme celle qui faisait lever les intellectuels de gauche bien sûr mais aussi qui hérissait les intellectuels de bonne foi (et pas seulement chrétiens), ceux qui même pas de gauche croyaient qu’une société bien gouvernée ne pouvait l’être par des personnes pratiquant le pouvoir de cette manière. Tant que l’on associera le futur nouveau président à la droite, désormais passée, alors les commentateurs de l’actualité politique failliront à leur mission. Que s’invente et s’impose le mot pour le distinguer de ce que l’on nommait la droite après avoir expliqué cette immense différence dans le traitement de l’autre, de celui qui n’est pas pareil, cette particularité sarkoziste qui ressemble à l’intolérance et à l’injonction de l’identique. En d’autres temps, il n’est pas incertain que les mots de totalitaire, de factieux, de ligueur eussent été employés mais ils ne peuvent s’appliquent à notre époque dirigée sur le mode du spectacle liant celui qui le regarde, quand bien même un grand choix de spectacles concurrents est disponible, à celui qui le compose [et de cette façon, Nicolas Sarkozy n’est pas un prolongement de Jean-Marie Lepen sauf qu’il en serait sa prolongation ultra actuelle dans un inoffensif de la relation aux médias]. Il faut donc s’engager et le dire chaque fois que nos positions nous le permettent, s’en faire l’autorité, de cet engagement, la subvertir donc cette autorité qu’il proclame tant.
Deuxième mode d’affliction découlant du premier : la captation de l’identité française s’est faite de telle manière qu’il paraît délicat de prendre parti. A la république, il en est trop demandé. Cessons d’utiliser ce mot, et bientôt aussi celui de démocratie quand ils servent à justifier la prise du pouvoir d’un homme de par sa volonté accompagnée d’une légion d’accessoires d’autorité. La république valait bien du temps des affaires à régler entre très proches des normes, elle pouvait être bien le creuset des opposants désireux de compromis. Mais, quand le terme est accaparé par le camp de l’exclusion et qu’il sert à dissocier à l’aide des « forces de l’ordre » les volontaires d’une plus grande justice des effrayés du changement, alors le rétrécissement du champ politique aux échanges d’injures et de projectiles signale l’entrée dans un autre ère, celle de ceux qui ont pris en otage les concepts si plaisants des années quand nous pouvions être communs. Il faut le dire aussi ici, ce jour, le lire, il paraît bien improbable de pouvoir lutter à armes égales avec eux si l’engagement n’est pas plus radical.
L’identité nationale ne peut être le résultat d’une énumération de valeurs, elle est toujours un processus, un devenir serait-il tentant de dire. Le combat des valeurs, alors s’il s’agit de cela, nous pouvons le mener mais en sachant que les vainqueurs de l’heure ne le seront plus le temps d’après. Il me semble qu’aux époques de construction [on dit maintenant reconstruction], il s’agissait de projets qui se cristallisaient en valeurs, pour un segment de la vie du pays, et l’air de rien, le chantier progressant, les signifiés variaient, parfois pour le pire, parfois mieux. L’abstraction des devises n’a jamais fait illusion face aux pratiques. La langue elle-même de ces devises s’est adaptée. La volonté de figer des valeurs prédictives d’une identité relève d’un mécanisme d’exclusion qui va créer de nombreuses victimes ne souhaitant que s’en extraire avec les armes dont ils n’ont pas encore été dépossédées. Hors du champ inclusif proclamé, il ne reste, dans cette misère symbolique, que la violence physique et le retournement contre l’ordre représenté par ce qu’il a de plus manifeste : la répression et la richesse.
La fermeture de l’identité par des déclarations imposées ne pourra satisfaire que ceux qui en jouissaient sans s’en poser la question. Elle jette toute une partie de la société dans un désarroi, voire pire dans le désespoir d’un jour participer pleinement au pays qu’il contribue à faire vivre du mieux qu’ils peuvent.
Refusant le changement incontournable qui se produit dans nos vieux pays d’Europe, Nicolas Sarkozy, ses partisans et ses suiveurs, tournent le dos à l’avenir et se bernent, peut-être pour peu de temps, quant aux solutions qui feront de la France un pays de la chance pour ses habitants. Il est vrai que la générosité de l’accueil en France des étrangers est aussi une illusion si l’on questionne précisément l’histoire mais cette notion associée à la fraternité et à l’égalité n’a jamais pu être chassée du champ politique des humanistes français, permettant, à chaque crise d’intégration de dépasser le rejet de l’autre. Il ne faut pas que cette tendance, minoritaire certes mais si nécessaire, soit l’objet d’un mouvement répressif ou bien il faudra renoncer à sa carte d’identité nationale française et approfondir des appartenances transnationales qui pour m’avoir déjà séduites et que je cherchais à cultiver ne m’avaient pas jusqu’alors paru incompatibles avec celle de l’Etat dans lequel je vivais.
Il faut donc le dire aussi et le faire vivre, cet engagement : valeurs contre valeurs, raisonnement contre raisonnement, résistance contre répression, l’inclusion contre l’exclusion, l’espoir et l’engagement pour un autre monde à construire.

Richard Hocquellet.

Voila, si vous êtes arrivés jusqu'au bout c'est que ça vous a plus, donc j'attend vos réactions!!

Kece que je pense de ce texte ? !!!! Hummmmm

1 ) Il est Long
2 ) Il est dur à lire
3 ) il est écrit par un sado maso !
4 ) il est aussi lu par des sados masos !
5 ) il est dur à comprendre
6 ) ces prof là ne devraient plus exister
7 ) ça m'a donner mal à la tête
8 ) je vous plains mes pauvres enfants
9 ) je plains vos familles
10 ) je plains vos chiens !
11 ) je plains vos chats !
12 ) je plains vos lapins !
13 ) je vais appeler les flics pour arreter votre prof !!
14 ) je me bois un café
15 ) j'ai bien dormi
16 ) j'ai fait de beaux rêves !
17 ) je m'écarte du sujet ?!
18 ) hummmm
19 ) je confirme que c'est un message de merde que nous a pondu en toute amitié !!?!
20 ) j'adore la despe !
21 ) j'adore les lunettes de Ben !
22 ) Faint T vrement ,mais alors vrement, Pas beau!!
23 ) Lonely Tu jouerais mieu si tt moin Def !?
24 ) pareil Sam hi hi hi
25 ) Karine A bonne Entendeur ..... T'as compris !?
26 ) Skizy t'es le plus beau
27 ) Biscuit c'est mon poucin
28 ) Ludvig arrête l'alcool t'as vu tes cheveux maintenant ? !!!
29 ) guix c'est mon idole
30 ) et je vous adore tousssssssssssss

Merci titus à l'avenir ton texte tu te le met dans ton blog hi hi hi

Bisouxxxxxxxxxxxxxxx

Th0R3 a écrit:

12 ) je plains vos lapins !

Tu m'étonne t'as vu sa tete??

:albino:

Th0R3 a écrit:

23 ) Lonely Tu jouerais mieu si tt moin Def !?
24 ) pareil Sam hi hi hi

Han yEah!! non C trop bon !!!













ps sympa tous ces smileys :cheers: